Analyse de l'acte 2 de l'étape du tour 2012

Analyse de l'épreuve par Velo2Max

Sur cette étape, 4300 m de dénivelé positif environ, mais près de 200 km.  Cette étape est au moins aussi dure que l'Acte 1. Le peu de dénivelé en moins est compensé par une distance bien plus longue qui amènera les premiers amateurs en 6h30 d'effort au moins avant de rejoindre l'arrivée.

Finalement, les 2 étapes se valent, la préparation de l'une est largement applicable à l'autre. Ce qui n'était pas le cas l'année dernière.

Sur cette étape dans les Pyrénées, la difficulté tient en parti au fait que l'essentiel des difficulté et du dénivelé se concentre entre le km 100 et 180 avec 3 col et 2800 m de dénivelé en 80 km, ce qui revient à monter pendant 80 km un col en pente régulière de 3.5 %. De plus cette section de parcours intervient après 100 km et un col hors catégorie (L'Aubisque). Bref, la préfatigue sera déjà importante. Bien des cyclistes arriveront dans cette zone dans un état de fatigue avancée.

Découpage de l'épreuve :

    Zone 1 de 35 km d'approche du 1er col de l'Aubisque est facile.
    Le col de l'Aubisque, une difficulté qui ne devrait pas poser trop de problème si vous êtes un minimum entrainé.
Puis une zone de transition avec la descente et un peu de plaine avant les véritable rampe du Tourmalet ou vous entrer pour 80 km dans une difficulté maximale avec 2800 m de dénivelé à avaler en 3 col.

 

 

Tout en restant sur une altitude de 800 m à 2100 m. Bref, pourvu qu'il fasse beau ce jour là aussi. Ces 3 cols sont le coeur de l'étape, c'est ici qu'on verra les cycliste les mieux entrainé et qui seront préparer à supporter la fatigue.

La préparation foncière de cette étape peu rester assez proche de la préparation foncière de l'autre étape, mais la préparation finale sera sensiblement différente car il faudra faire être habitué à produire le gros morceau de l'effort en situation de pré fatigue.

Recommandation sur l'entraînement de l'étape du Tour:

Pour bien terminer l'épreuve il faudra prévoir un entraînement qui comprend des fortes charges d'entraînement en terme de durée et de dénivelé. Bon nombres de coureurs habitué à des cyclosportive de 4 heures risquent de se casser les dents sur cette épreuve malgré une condition physique très affûté en terme de puissance aérobie et de temps de soutien pour les hautes intensité. L'intensité moyenne de cette épreuve ne dépassera pas les 60-65 % de PMA pour la plupart des coureurs. Dans les cols il ne faudra pas dépasser 70 75% de PMA en moyenne. L'essentiel de l'entraînement devra s'orienter sur la capacité à mobiliser les ressources énergétique sur des périodes et intensité d'effort similaire.

 

Toutefois, le premier piège à éviter sera de commencer trop tôt cet entraînement spécifique qui sera forcément épuisant s'il doit durer trop longtemps. La logique serait de travailler sur des efforts plus court et plus intense pour bien développer les aptitudes de puissance aérobie et enfin passer sur un entraînement destiné à accroître la capacité de travail sur l'intensité cible de 50 80% PMA.

 

Le second piège sera de faire des sorties d'entraînement longue en groupe sur des parcours à faible dénivelé. En roulant en groupe il y a trop de moment ou l'intensité est faible. Je vous conseil d'intégrer régulièrement de véritable sortie longue de 120 à 150 km seul ou à deux et avec du dénivelé. Une sortie en groupe de 180 km avec 1000 m de dénivelé positif sera loin du compte en terme de charge énergétique. Il vous faudra être en mesure d'avaler ce genre de sortie de 180 km avec 2000 m de dénivelé avec beaucoup de faciliter pour espérer donner votre pleine mesure lors de l'étape du Tour.

 

Les stratégies diététiques

Sur le plan diététique, je vous conseil de consommer 50 à 70 g de glucides par heure. Soit 200 à 280 kcal par heure d'effort. Il faut savoir que sur une telle étape vous allez brûler près de 5000 à 6000 kcal et que votre ravitaillement devra en apporter au moins 1200 à 1600 kcal. Le reste de la dépense sera couvert par vos glucides de réserves et acides mobilisés pendant l'effort.

Privilégier les aliments solides dans les portions descendantes ou l'effort est moins intense pour une digestion plus facile. Garder les boissons énergétiques et autres gels et produits très sucrés pour les moments ou l'effort est plus soutenue. Et surtout lorsque vous consommer un gel énergétique, penser à boire de l'eau en même temps car la bonne assimilation de ces doses de glucide passe par un apport hydrique simultané. En effet, si vous associez de la boisson énergétique et un gel sucré, l'apport en glucides est parfois trop important et provoque des troubles digestifs et des déplacement de liquide vers l'estomac (source de crampes parfois). Éviter également les gels contenant de la caféine ou du guarana, ces stimulants sont fortement diurétique et agissent de façon négative sur le potassium cellulaire (sources de crampes aussi) et sur le péristaltisme des intestins et favorise les troubles gastriques.

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